LA MAIRIE-ECOLE :
La décision de construire ce bâtiment de 182 mètres carrés remonte au 15 février 1882. La réception des travaux a eu lieu le 9 novembre 1883. La toiture a été entièrement refaite en 1986. La commune a rénové la mairie en 2005 en installant le secrétariat et la salle du conseil au rez de chaussée, ce qui a eu pour conséquence de supprimer le logement.
Concernant l’école, par un testament public, un habitant Mr Vincent Martin avait légué en date du 29 décembre 1871, à la commune tous les immeubles qu’il possédait. Les sommes recueillies ont servi à l’entretien de l’école primaire.
L’école a fermé en 1965. Depuis cette date les élèves vont à l’école de Corveissiat.
L’EGLISE : ( Description détaillée à la fin du fichier)
La paroisse sous le vocable de St Etienne était une annexe de Napt ( diocèse de Saint-Claude) puis de Leyssard ( diocèse de Lyon). Bolozon n’apparaît comme paroisse qu’au 16 ème siècle. D’une longueur de 18,60m sur 7,60 m de largeur, elle a été construite entre le 7 mai 1836 et le 20 mai 1843 remplaçant l’ancienne église devenue trop petite. Durant la révolution, un prêtre aurait été caché par 2 familles du village.
L’ AGENCE POSTALE :
Située en face de la gare Sncf, l’agence postale a été aménagée dans l’ancien café-restaurant de Henri Lison. C’est en 1961, que la commune acheta ce bâtiment qui après restauration se composera en plus de l’agence postale de 2 appartements.
LA SALLE POLYVALENTE :
C’est le 24 octobre 1926, que le conseil municipal décidait d’acheter aux héritiers de Charles Charnod ce bâtiment. L’acte de vente fut signé le 8 décembre 1927. Avant les années 50, c’était un logement. Ce n’est qu’après cette date que le logement a été transformé en salle des fêtes. Pendant de longues années des bals y étaient organisés ainsi que la fête des cerises et la fête de la Saint Etienne.
Vétuste et peu fonctionnelle, la municipalité décidait en 1981 de la rénover. Elle fut inaugurée le 30 octobre 1982. Sa façade en pierres apparentes est percée d’une grande fenêtre entourée d’un arc en semi-berceau.
En 2018, elle a été restaurée de nouveau avec une mise aux normes pour les personnes à mobilité réduite.
LE CADRAN SOLAIRE :
C’est le 28 septembre 1990 que le conseil municipal décide de la création d’un cadran solaire. Il fut réalisé en 1991 sous la conduite de Paul Couget ingénieur géomètre en retraite. Faisant l’objet de calculs scientifiques, il ne donne l’heure que du soleil. Une correction est nécessaire pour obtenir l’heure de nos montres ( un petit tableau a été installé pour expliquer la différence qui existe entre l’heure du soleil et l’heure légale). Il faut ajouter 2 heures au printemps et en été, et 1 heure à l’automne et en hiver puis retrancher 22 minutes pour trouver l’heure légale ou de nos montres ( les 22 minutes correspondent à la longitude entre Bolozon et greenwich).
LE MUSEE :
Avant sa création, en lieu et place de ce musée, il avait un travail ou ”engin” où l’on ferrait les vaches et les boeufs. On peut découvrir à l’intérieur du musée de nombreux et anciens objets ayant servis pour le travail ou bien encore pour les loisirs.
LE LOCAL COMMUNAL :
L’ancien pèse-lait est devenu local communal. En 1965 il y avait encore 13 cultivateurs qui apportaient leur production laitière au pèse-lait. Le lait était mis dans des rondeaux ou bagnolets. Le fromager venait chercher le lait tous les matins pour le transformer en comté ou en emmental à la fromagerie de Serrières sur Ain.
LE VIADUC : (Description détaillée à la fin du fichier)
La construction du premier viaduc a duré de juillet 1872 à octobre 1875. Cet édifice détruit en juillet 1944 a été reconstruit en 1947. Sa reconstruction dura jusqu’au 13 mai 1950. D’une longueur de 269 m et d’une hauteur de 53 m, il fait le bonheur des touristes. Composé de 11 arches, il permet le passage routier dans sa partie inférieure et le passage ferroviaire dans sa partie supérieure.
LA GARE SNCF :
La gare SNCF existe depuis la mise en service de la ligne en 1876. Il y avait un bâtiment composé du bureau du chef de gare et d’une salle d’attente pour le confort des voyageurs. Depuis quelques décennies ce bâtiment a été démoli. Il reste l’ancien logement du chef de gare et l’ancien quai de déchargement.
Seuls les TER s’arrêtent, le TGV ne s’arrête pas pour prendre des voyageurs !!
Si vous souhaitez aller à Lyon, en partant de Bolozon à 7h du matin vous serez à Lyon Part Dieu à 8h 30 sans changer de train.
LA VOIE FÉRÉE :
Elle sillone la commune du tunnel de Simandre au tunnel de Mornay. En 1866, les frères Mangini obtienne la concession de la voie ferrée. Le décret de déclaration d’utilité publique pour la construction de la voie ferrée fut promulguée le 30 mars 1867.
Le tronçon Simandre- Cize-Bolozon fut mis en service le 6 juillet 1876 et celui de Cize-Bolozon-La Cluse le 29 mars 1877.
LES TUNNELS :
2 tunnels sont situés sur la commune. L’un d’une longueur de 201m traversant la montagne de la Buclat et l’autre de 817m traversant la montagne du Mont. Ils ont été percés en 1873 lors de la réalisation de la voie ferrée Daranche-La Cluse.
Pour information le tunnel de Racouze mesure 1686 m et celui de Mornay 2589m.
LA RIVIERE D’AIN :
Elle fait la limite entre Bolozon et les communes de Corveissiat, Cize et Hautecourt-Romanèche sur une distance de 8 kilomètres. Depuis la construction en 1960 du barrage d’Allement son niveau s’est élevé de 7 mètres.
LE RUISSEAU “SOUS BIEF”:
Il est alimenté par l’eau qui vient du tunnel et occasionnellement par la cascade du Pichet quand il pleut beaucoup . Il se jette dans la rivière d’Ain au lieu-dit ”Le Golfe”. Plusieurs petits Ponts enjambent le ruisseau. En partant de sa source, on trouve le pont de Rouget, le pont des ‘Prioux’, le pont du Moulin, le pont du Médonnaie et le pont de Chambon.
LA FONTAINE DE LA PLACE :
Erigée en 1876, elle a une forme rectangulaire de 1m60 sur 0,80m, Elle est surmontée d’une colonne de pierre sur laquelle on découvre une croix de fer posée sur un globe de pierre.
Très longtemps elle servit d’abreuvoir pour le bétail. Un artisan grava sur la pierre verticale un ostensoir.
LA FONTAINE DU QUART D’AVARD :
Tout comme la fontaine de la place, elle fut érigée en 1876 et servit d’abreuvoir également. Mesurant 1,40m sur 0,70m elle est surmontée au centre par une colonne de 1,30 sur laquelle repose un chapiteau.
LE CIMETIERE :
La délibération du conseil municipal concernant l’achat du terrain du cimetière date du 8 février 1941. L’acte de vente entre Louis Vagry et la commune ne sera signé que le 4 janvier 1856 pour un prix d’achat de 650 francs. Le premier acompte avait pourtant été versé le 18 février 1841. C’est en 1842 que le mur en pierres sèches autour du cimetière a été construit. L’ancien cimetière situé autour de l’église s’était avéré trop petit. L’agrandissement de l’église de 1836 à 1843 l’avait diminué d’un tiers de sa superficie. Les ossements trouvés lors de la restauration du plancher de l’église en 1989 attesteraient que l’église a bien été agrandie sur une partie de l’ancien cimetière.
LE MONUMENT AUX MORTS :
Il a été érigé sur une partie de l’ancien cimetière. Sa construction décidée le 27 novembre 1921 fut confiée à l’architecte Mr Tournery d’Izernore . Sur la stèle façonnée par messieurs Tholas et Nozenzo marbriers à Grand-Corent ont été gravés les noms des victimes des dernières guerres. Cet édifice fut inauguré le 11 novembre 1922.
LA CROIX DU QUART D’AMONT :
D’une hauteur de 5 m, sa base est constituée de 2 marches sur lesquelles repose un socle de section carrée. Son fût terminé par un chapiteau plat souligné par une astragale est surmonté de la croix.
LA CROIX DE LA FONTAINE DE LA PLACE :
C’est une croix en fer placée en 1876 sur la colonne de pierre de cette fontaine.
LA CROIX DE L’AMONT :
Toute en pierre et de section carrée en s’amincissant vers le haut, elle s’élève sur un socle circulaire 0,80 m de diamètre.
LA CROIX DU CIMETIERE :
Elle s’élève contre le mur du fond du cimetière. Elle repose sur un socle de pierre de section carrée. A l’origine elle se trouvait au milieu de l’allée centrale.
LE SQUARE DU 19 MARS 1962 :
La commune avait décidé de rendre hommage aux anciens combattants en aménageant ce square. Il a été inauguré le 19 mars 1998.
L’ANCIEN HOTEL-RESTAURANT LISON :
Cet hôtel- restaurant faisait aussi épicerie et bureau de tabac jusqu’aux années 60.
L’ ANCIEN MOULIN :
Il fait partie des 6 moulins qui se trouvaient sur le ruisseau en 1856. Il a cessé toute activité dans les années 60. A cette époque il était utilisé comme tournerie, on y tournait le buis. Il y avait encore la grande roue.
Avant 1960, il y avait également un café-restaurant accolé au moulin, un des 5 cafés-restaurants de la commune.
Cette grande bâtisse a été rénovée en 1987.
L’ ANCIEN PRESBYTÈRE :
Cet édifice fut acheté par la commune le 26 juillet 1806 aux anciens propriétaires Georges et Auguste Martin. Le 18 mars 1843, le prêtre desservant la paroisse écrivait au secrétariat des commandements de la reine en lui indiquant que la cure menaçait de tomber en ruines. Malgré la pauvreté des habitants de Bolozon, le bâtiment sera remis en état. En 1975, il fut vendu par la commune.
LE VIADUC DE CIZE-BOLOZON :
Cet ouvrage a 2 niveaux, une route dans sa partie inférieure et une voie ferrée dans sa partie supérieure. Il est composé de 11 arches du tunnel de Racouze (1689m) à la route Poncin-Thoirette D 91.
Sa longueur est de 269 m et sa hauteur de 53 m. Il franchit la rivière d’Ain reliant par la route Bolozon à Corveissiat et à Cize . Il se situe sur les communes de Corveissiat et de Bolozon. La décision de construire le viaduc fait suite à une volonté du Conseil Général. En effet à partir de 1865, le Conseil Général met tout en œuvre pour qu’il y ait une liaison ferroviaire entre Bourg en Bresse et La Cluse. Le décret de déclaration d’utilité publique pour la construction de la ligne fut promulgué le 30 mars 1867. Le premier viaduc construit en 1872 a été mis en service le 6 juillet 1876 pour le passage du premier train de Bourg en bresse à Cize-Bolozon.
Le tronçon Cize-Bolozon – La Cluse a été mis en service le 29 mars 1877. Les locomotives ont circulé jusqu’en 1955, puis l’autorail à traction diesel les a remplacées jusqu’au 28 août 2005. On a surnommé la ligne ferroviaire ” la voie des Carpates” en référence au relief tourmenté de la région d’Europe centrale du même nom. Le premier viaduc a été détruit le 12 juillet 1944 par les maquisards. Ces derniers pensaient ne détruire qu’une seule arche, mais l’effet domino se produisant, c’est 10 arches qui se sont écroulées dans le lit de la rivière. Le viaduc a été reconstruit après la guerre en 1947 pour une mise en service le 14 mai 1950. Concernant le passage du TGV, la fermeture de la ligne du Haut-Bugey a été effective le 29 août 2005. Les travaux de réhabilitation ( voie ferrée, caténaires sur le viaduc, tunnels, électrification de la ligne) prévus en 2006 n’ont débuté qu’en février 2007. Ils ont duré jusqu’en 2010. Le TGV qui relie Paris à Genève passe depuis le 12 décembre 2010 ainsi que quelques TER.
L’EGLISE :
LES GRANDES DATES DE L’HISTORIQUE DE L’EGLISE
7 mai 1836 : Début des travaux de la construction de l’église.
20 mai 1843 : Fin des travaux.
1926 : La toiture est repassée en tuiles écaillées et des chenaux sont posés.
11 août 1926 : Un cyclone provoque d’importants dégâts à la toiture du clocher et de la nef.
1975 : Réfection de la toiture.
18 mars 1988 : La municipalité décide de restaurer l’intérieur de l’église.
10 novembre 1988 : La municipalité décide l’électrification des cloches.
2 avril 1989 : Remplacement des bancs usagers par 14 bancs neufs.
21 avril 1989 : Les cloches carillonnent pour la première fois matin, midi et soir.
2 juillet 1989 : Inauguration de l’église rénovée.
1er mars 1990 : Restauration de la façade ouest.
La décision d’ agrandir et de restaurer l’église date du 7 mai 1836. Débutant peu après, les travaux se terminèrent le 20 mai 1843. Elle a remplacé l’ancienne église qui était vétuste et trop petite pour accueillir les paroissiens. A cette époque la commune comptait environ 325 habitants, 3 fois plus qu’à l’heure actuelle.
Lors des travaux de terrassement au cours de sa restauration en 1989, des ossements furent découverts confirmant ainsi l’hypothèse qu’elle fut construite en lieu et place de l’ancienne église et sur une partie de l’ancien cimetière.
Les plus importants travaux étant bien entendu ceux de 1989. Au début de cette année-là, la voûte commençait à se dégrader et menaçait de s’effondrer.
Robert Foray, maire de la commune et son conseil municipal, conscients de la nécessité d’entreprendre rapidement des travaux, prenait la décision, à l’unanimité, de refaire l’intérieur de l’église.
Avec les précieux conseils de la commission d’arts sacrés, du conseil d’architecture et du Père Albert Genton, les travaux furent menés à bien par les entreprises Barberot et Vaillon.
Durant les travaux, le conseil municipal décide de l’électrification des cloches le 10 novembre 1988. Après la réalisation du gros œuvre, les habitants se mobilisèrent pour participer aux travaux annexes, au nettoyage et à la remise en état de l’église.
Rarement dans la commune, une telle solidarité ne s’était manifestée de cette manière. Chacun de ses habitants mit un point d’honneur à mettre en valeur l’ église.
Ainsi tout fut prêt pour le 2 juillet 1989, jour de l’inauguration.
DECOUVRONS EN DETAIL L’EGLISE : LE PORCHE , LA NEF ET LE CHŒUR DE L’EGLISE
L’église de style roman est composée de 3 parties :
Le porche occupe la première partie avec sur la droite le baptistère et la croix du Christ. Le baptistère d’une hauteur de 1 m et d’un diamètre de 0,70 m est formé d’une pierre à 8 faces . La cuve décorée de motifs repose sur un socle rond.
Dans la seconde partie se trouve la nef avec voûte en berceau. Sur la droite, s’ouvre une petite chapelle. Elle est séparée de la nef par un arc.
Sur le côté Est de la chapelle, se trouve l’autel de la Sainte Vierge,
En marbre bleuté, il est surmonté de la statue de la vierge MARIE tenant dans ses bras l’enfant JESUS.
La troisième partie est représentée par le Chœur. Sur le mur côté Est, on découvre une frise ainsi que 2 statues.
Les 2 statues en bois doré représentent St-Pierre et St-Etienne, patron de la paroisse. St-Etienne fut le premier martyr de la chrétienté ( il a été lapidé)
TABLEAU DE LA NATIVITE
Peint en 1989 par DANIELLE ESSERTIER, ce tableau représente la nativité du Christ.
LE CHEMIN DE CROIX :
Installé en 1989 lors de la restauration de l’église, il orne les murailles de la nef. Il a été émaillé sur les laves de roc par les religieuses bénédictines de Belmont-Tramonet (Isère).
LA CLOCHE :
Placée en 1875, en remplacement de l’ancienne cloche, elle porte le nom de Stéphanie, Françoise, Marie, Victoire. Elle avait pour parrain François Marie JOGUET et pour marraine Marie Victorine JOGUET, son épouse. Le maire de l’époque était Frédéric JOGUET et le prêtre l’Abbé Philibert CHARDON. La cloche a été installée grâce à la générosité des habitants par le fondeur de LYON Monsieur REYNAUD.
LE MAITRE-AUTEL :
Il constitue le plus imposant mobilier de l’église. Sur sa partie gauche, on peut découvrir gravée l’inscription : « PHILIBERT CHARDON curé de la paroisse en 1875 ».
Le Père Albert GENTON avait souhaité qu’après la rénovation de l’église en 1989, elle soit ouverte le plus souvent possible. Cela permet aux habitants, visiteurs, de se recueillir, prier ou simplement visiter.
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